[19/20] 9ème J : Dijon / Strasbourg - 1/0

[D520]

t'es quand même marrant toi.
quand une équipe perd, c'est toujours la faute de l'entraineur et si elle gagne pas un mot sur ce dernier.

[Kaniber]

Pour c'qui se passe en ce moment au racing, les deux sont fautifs.

[Its_me]

Il y a aussi un truc qui m'a énervé à la fin du match ... c'est de voir nos joueurs la sourire aux lèvres en discutant avec le dijonnais. Alors je sais que ce n'est que du foot et qu'il n'y a pas mort d'homme, mais hormis chez certains, j'ai l'impression que cette défaite ne leur faisait ni chaud ni froid.

[Kaniber]

Its _me l'amour du maillot c'est fini, maintenant c'est l'amour du portefeuille .

[Its_me]

Nan mais même en dehors de l'amour de maillot, je ne m'attends pas à ce que les joueurs soient passionnés par le club ... mais juste qu'ils aient envie de gagner. Et si t'as vraiment envie de gagner, t'es censé être un minimum triste quand tu perds.

[Kaniber]

C'est bien dit, mais les joueurs ne peuvent plus faire mine d'être triste .

[Stan]

Tout à fait d'accord avec Alex, cf Mendoza et Koné qui blaguent alors qu'on jouait comme des branques.

[Alkand]

C'est là qu'on voit qu'il manque un mec comme Martin. Lui il recadrait les troupes dans ces situations.

[Kaniber]

après la défaite du Racing à Dijon (1-0)
Et maintenant, on fait quoi ?
Le Racing a basculé dans la trêve internationale avec plus de doutes que de certitudes, après sa défaite à Dijon (1-0). Plombés par leur indigence loin de la Meinau, les Bleus ne pourront pas faire l’économie d’une profonde remise en question.
Si rien ne change dans les quinze prochains jours, l’histoire va se répéter, invariablement. Comme à Paris, Lille ou Dijon, les regrets refleuriront le dimanche 20 octobre, quand il s’agira d’analyser la prestation du Racing au Vélodrome, en clôture de la dixième journée de Ligue 1.

À Marseille, le Racing aura eu quelques occasions, peut-être même une mi-temps pour lui, comme souvent. Mais pour ne pas savoir concrétiser ses temps forts, il se sera exposé à une erreur défensive ou à un coup de génie adverse, façon Neymar au Parc, pour finir fanny et groggy.

Laurey : « On a été défaillant »

Samedi à Dijon, même les certitudes de Thierry Laurey ont été ébranlées au sortir de la quatrième défaite de la saison. « Dans le jeu, on a été défaillant, regrette l’entraîneur strasbourgeois. La deuxième mi-temps a été vraiment décevante. Autant, en première période, je trouve sévère et immérité le fait que l’on soit mené. Autant, la seconde a été brouillonne. »

Comme tout le monde, Laurey cherche des explications. « J’ai quelques pistes, avance-t-il. Dans l’élaboration du jeu, on est un peu lent, on a gardé le ballon trop longtemps. Il y a eu pas mal d’à-peu-près. Je ne comprends pas pourquoi on n’a pas eu plus de maîtrise et d’autorité. »

Pour le coach, il n’est pas question de blâmer les attaquants. Si Adrien Thomasson et Ludovic Ajorque ont eu le tort de ne pas mettre la balle au fond des filets quand celle-ci leur brûlait les pieds, l’espace d’un quart d’heure – entre la 20e et la 35e –, c’est l’ensemble de l’équipe qui a paru empruntée, sans esprit de révolte, à court d’idées.

« Ce qui compte, c’est l’animation collective, pas seulement l’animation offensive, assène encore Laurey. Ça commence par la défense, où il faut récupérer des ballons, les transmettre plus rapidement devant le but. On n’a pas osé prendre certains risques, et ça, c’est embêtant. On espérait que le match serait un peu plus cohérent… »

À Gaston-Gérard, la faillite de quelques cadres, comme Djiku ou Lala, le manque de percussion d’un Sissoko ou la maladresse d’un Lienard, sans oublier l’inefficacité des entrants, Mothiba comme Da Costa, expliquent en grande partie l’étiolement du jeu des Bleus au fil des minutes, après l’ouverture du score de Stephy Mavididi (38e ).

Prcic : « Que veut-on faire de notre saison ? »

De manière générale, les étoiles alsaciennes ne sont que rarement alignées dans un ciel qui s’assombrit. Même les deux succès, glanés contre Nantes et Montpellier, n’ont pas été frappés du sceau de la sérénité. Et la crainte de glisser dans la zone rouge, voire de s’y enliser, est à prendre très au sérieux.

Sanjin Prcic pose la bonne question : « Que veut-on faire de notre saison ? » La réponse du Franco-Bosnien, titularisé pour la première fois depuis son retour en Alsace, résume bien la situation. « Soit on veut jouer le maintien, soit on relève encore notre niveau d’exigence au quotidien. »

Voilà exactement le genre de réflexions que les Strasbourgeois devront avoir dans les prochains jours. Il faudra en tout cas se servir de la trêve internationale pour se livrer à une nécessaire introspection. « Il y a de la fatigue physique, peut-être aussi psychologique, on va en discuter tranquillement, abonde Thierry Laurey. Les garçons sont fort déçus du résultat, surtout de la manière employée. Nous avons deux semaines devant nous pour retrouver un allant offensif et surtout une forme d’efficacité. »

Les rêves européens de l’été torride sont déjà loin. L’automne s’est installé et le Racing est entré dans le dur. Avec peu ou prou les mêmes soldats que l’an dernier, il devra faire preuve de caractère pour se relever. Encore doit-il en manifester l’envie.

[Stan]

Ah ben il a quand même noté qu'on était trop lent pour aller de l'avant.

Perso j'en peux plus de cette façon qu'on a de se faire 50 passes d'affilée entre les défenseurs.