[17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg - 1/1

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pekser
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par pekser »

Ce match sera déterminant, la victoire s'impose, elle est possible.
J'y crois tout simplement.
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Kaniber
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par Kaniber »

Moi aussi.
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par Kaniber »

dna a écrit :Dall’Oglio, du sud en est
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Les sponsors n’existent peut-être plus, les semelles des crampons sont moins tombantes, mais les souvenirs restent bien vivaces. Olivier Dall’Oglio a vécu une période marquante de son parcours en Alsace

L’entraîneur de Dijon est un Méridional pur jus. Avant d’être un artisan majeur du club de Côte-d’Or, il a été, par ici, d’un match qui a marqué à jamais. Le Gardois aura fini par constater que le soleil se lève à l’est.
À l’échelle hexagonale, pour à peu près tous ceux qui savent que le foot se joue à onze, le 12 juillet 1998 rappelle des sourires et une sensation inédite, plutôt heureuse, après que Zidane a donné des coups de boule à bon escient.
« Un souvenir énorme »

À l’échelle alsacienne, les dates majeures sont plus lointaines ou vraiment plus récentes. Les anciens se remémorent avec délectation la victoire à Lyon, le 1er juin 1979, qui a fait du Racing le roi de France. Il y a peu, une victoire à Épinal, face à Raon-l’Étape (2013), un nul à Belfort (2016) ou un succès ultime face à Bourg-en-Bresse, cette année, ont correspondu à une date bénie.

Et puis, dans l’intervalle, il y a eu le 13 mai 1992. Après avoir renversé Rennes, lors d’un barrage spectaculaire, le Racing avait fait basculer Strasbourg dans une folle euphorie. Les quais de l’Ill avaient servi de scène de liesse. Au terme de trois ans de purgatoire, le Racing remontait.

L’instant a marqué Olivier Dall’Oglio. L’entraîneur de Dijon a connu à cette occasion « le plus grand moment » de sa carrière de joueur. Dans la lointaine Alsace, le Gardois connaissait un sommet.

« C’est d’autant plus gravé que je n’ai pas un immense palmarès, souligne avec lucidité le latéral droit de l’époque, architecte en chef de Dijon, depuis plus de cinq ans maintenant. Avec les joueurs, les Lebœuf, Monczuk, Cobos ou encore Marc Keller, on n’est pas près de l’oublier. »

Et lui un peu moins que les autres car ce triomphe venait clôturer un bail de trois ans à Strasbourg, dont le terme a correspondu à un feu d’artifice. « J’ai connu la D1 après, rappelle le technicien âgé de 53 ans qui exprime des souvenirs si heureux d’un ton si posé. Mais ce match, c’est un souvenir énorme et Strasbourg restera toujours un club important pour moi. »

Cela ne dépend pas que de ce seul match. Olivier Dall’Oglio a vécu avec le Racing une forme de dépucelage. Il y a trente ans, la mode n’était pas à changer de club comme de chemise pour un pro.

Pour lui, le départ en Alsace a ressemblé à un grand saut. « Je suis Gardois, c’est à Alès que j’ai été formé, que j’ai signé mon premier contrat mais Strasbourg, c’était autre chose, souligne l’artiste peintre à ses heures pas si perdues. La ville, la taille du club, le public, cela n’avait vraiment rien à voir avec ce que j’avais connu. J’y ai vécu des hauts et des bas, mais avec ce match de Rennes, j’ai connu une petite revanche. » C’est que celui qui allait signer à l’été 1992 à… Rennes n’était pas vraiment dans les petits papiers de l’entraîneur de la remontée. Gilbert Gress ne voulait pas de lui, lui n’avait nulle part où aller alors il s’est accroché. Bien lui en a pris.

Il doit se contenter de trois matches de championnat en un an. Il en disputera presque le double en trois semaines, avec les barrages bouclés en apothéose. Avec le recul, Olivier Dall’Oglio porte un regard inspiré sur les galères récentes du pensionnaire de la Meinau. « J’ai poursuivi ma carrière ensuite, mais je suis vite passé de l’autre côté, à cause d’une mauvaise blessure et peut-être aussi parce que j’avais envie de devenir entraîneur, souligne-t-il. Mais par rapport à ce que Strasbourg a traversé… Quand je jouais, le voir en D2 était déjà une anomalie. Alors en CFA2… »

Le Racing est revenu des ténèbres, peu à peu, pendant qu’Olivier Dall’Oglio s’est mis à bâtir Dijon, depuis 2010 et après avoir fourbi ses premières armes d’entraîneur dans son Gard de toujours, à Alès, à Nîmes. Il apprécie sa position en Bourgogne. « J’ai eu de la chance d’être au bon endroit, au bon moment, considère-t-il. J’ai un président qui me fait confiance, je suis bien entouré et on essaye d’avancer. » Avec un joli souvenir dans le rétroviseur, le chemin peut avoir plus de charme.
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par Kaniber »

dna a écrit :Racing : Laurey ne change (presque) rien
A l’issue de la séance de veille de match ce matin, Thierry Laurey a constitué un groupe de 19 joueurs pour le déplacement de demain (20h) à Dijon lors de la 7e journée de Ligue 1. Aux 18 battus par Nantes dimanche à la Meinau (1-2), l’entraîneur du Racing a adjoint le jeune défenseur Ismaël Aaneba. « Sa présence n’impactera pas la réserve qui ne joue que dimanche », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il préférait emmener un joueur supplémentaire par précaution, en cas de contretemps de dernière minute.

Stéphane Bahoken, de retour de blessure, Vincent Nogueira et Kévin Zohi, qui avaient pris part à cet ultime entraînement avant le rendez-vous dijonnais, n’ont pas été appelés.

Comme toujours, Thierry Laurey n’a donné aucune indication sur le dispositif qu’il compte utiliser ce samedi au stade Gaston-Gérard. Reconduira-t-il le 4-4-2 avec un milieu en losange qu’il avait remis au goût du jour face aux Nantais ? « On y réfléchit, sachant que chaque match détient sa vérité et que ce qui a pu être mis en place contre une équipe ne peut pas forcément l’être contre une autre. Cela dit, notre défaite contre Nantes n’est pas imputable au schéma tactique, mais davantage aux erreurs que nous avons commises, notamment sur les deux corners adverses où les consignes n’ont pas été appliquées. Il ne faudra pas renouveler ces erreurs de positionnement, de placement et de concentration.»

Le technicien devrait toutefois aligner une équipe de départ proche de celle qui a bousculé les Canaris et « méritait au moins de ne pas perdre. » L’international espoirs Martin Terrier, convoqué chez les Bleuets - comme son gardien Bingourou Kamara - pour affronter le Monténégro et le Luxembourg les 5 et 9 octobre, pourrait suppléer en pointe un Ihsan Sacko moins saignant et plus en difficulté ces derniers matches.

L’équipe possible : Kamara – Seka, Mangane, Koné, Lala – Martin, Aholou, Lienard – Corgnet – Da Costa, Terrier. Remplaçants : Oukidja (g), Blayac, Gonçalves, Grimm, Saadi, Salmier, Sacko, Aaneba.

Absents : Martinez (mollet), Ndour (reprise), Foulquier (cuisse), Tchamba (fissure du bassin), Caci (cheville), Bahoken, Nogueira, Zohi, Solvet, Bonnefoi (choix).
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par télésupporteur »

j'ai pronostiqué un 0-1 but de saadi :idea:
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par Tenor »

je le savais que c'était toi le 8 % :mrgreen: ...et nous sommes passés à 15 % :mrgreen:
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par FM17 »

j'ai misé 5€ sur une victoire du Racing 4-2 à Dijon sur internet :lol: Sinon ici j'ai pronostiqué 0-0
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par Stan »

Combien la côte pour le 4-2 ? Je tente des trucs comme ça des fois, mais en dessous de 300/1 je vois pas trop l'intérêt, c'est souvent de l'argent jeté par les fenêtres.. :mrgreen:
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par FM17 »

cote à 100
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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Re: [17/18] 8ème J : Dijon / Strasbourg 30/09 à 20h

Message par Kaniber »

dna a écrit :Retrouver l’équilibre
Sur une série de quatre défaites d’affilée, le Racing défie Dijon en Bourgogne avec la ferme intention d’en finir avec sa mauvaise passe. Un bon résultat passe par un souci du détail.
Longtemps, ils n’ont pas fait partie du même monde. Mais les clubs de Dijon et de Strasbourg ont depuis un peu moins de trente ans, pris l’habitude de se croiser, de s’observer de loin.

Le match du jour est l’opposition entre un club en construction et un autre en reconstruction. Et le deuxième regarde plutôt avec envie la situation du premier.
« On n’est pas dans une période de réussite, mais on ne fait pas tout pour forcer la réussite »


Pour la première fois de son existence, le DFCO s’est maintenu en Ligue 1 cette année et c’est tout ce qui obsède le Racing pour son retour dans le top-20.

Pour l’heure, il n’est pas dans les clous, à la 19e place. Mais il a encore 31 occasions de mieux faire et celle du week-end paraît alléchante.

L’écart entre les deux équipes n’a rien d’un gouffre. Il est d’un point, ce matin, au classement. Mais un point qui change tout. Celui, par exemple, que les hommes de Dall’Oglio sont allés cueillir avec envie et talent il y a une semaine, à Lyon (3-3). Celui que la bande à Laurey n’a pas su arracher dimanche en recevant Nantes (1-2).

Ainsi, entre le promu au (lointain) passé dans l’élite et le nouveau venu qui y prend ses marques, le rendez-vous du jour peut s’avérer «piquant», pour reprendre les termes de l’entraîneur strasbourgeois.

Engoncé dans une série de quatre défaites de rang – pas toujours méritées –, le Racing doit se liguer contre ses insuffisances et contre des circonstances. La défaite face à Nantes a «été digérée et heureusement». Elle n’en a pas moins laissé des regrets.

«Les fautes d’inattention et de concentration nous coûtent cher, considère Thierry Laurey à l’heure de repenser à cette dernière journée. On progresse, on met des choses en place mais à la fin, on n’a que les yeux pour pleurer. On n’est pas dans une période de réussite, mais on ne fait pas tout, non plus, pour forcer la réussite notamment au niveau du déchet technique.»

Un contrôle raté, deci, une passe trop courte ou trop longue, delà, un mauvais placement et les efforts collectifs consentis se retrouvent réduits à néant. Et la récolte, depuis un mois, égale la tête à Toto.

Pour le Racing, qui avait perdu de vue l’élite depuis près de dix ans, l’heure est à l’apprentissage, évidemment, mais le haut niveau ne laisse guère de temps pour apprendre, ni de place pour l’à peu près.

Le moment n’est pas encore venu de tirer la sonnette d’alarme. D’ailleurs, s’arracher les cheveux, se taper la tête contre les murs ou organiser le procès des coupables n’a jamais vraiment contribué à faire tourner le compteur points. S’escrimer à faire juste un peu mieux, un peu plus précis, un peu plus vite, si.

Le Racing a perdu injustement à Guingamp sans marquer, logiquement face à Amiens sans jouer, dignement à Monaco sans démériter et cruellement face à Nantes… en marquant.

Il faudrait que la roue tourne car la spirale est négative et la comptabilité dans le rouge, comme la zone fréquentée depuis trois semaines maintenant.
«La situation actuelle nous déplaît fortement»


Dijon serait-il un bon endroit pour se refaire? En Côte-d’Or, on privilégie comme par ici une certaine conception du jeu, où l’art de défendre passe au second plan.

Depuis son début de saison, le DFCO n’a pas fini un seul match sans avoir encaissé un but et cela doit donner des idées, tout du moins inciter à demeurer dans une certaine ligne de conduite.

En Bourgogne, Kader Mangane et ses coéquipiers devraient continuer à (régulièrement) attaquer en veillant à mieux défendre. «C’est une équipe très joueuse, habile avec le ballon, qui se projette vite vers l’avant, souligne Thierry Laurey à propos d’un adversaire dont il apprécie particulièrement l’entraîneur (lire page suivante). Ce qui est sûr, c’est que la situation actuelle nous déplaît fortement, on donne le maximum pour s’en sortir. Les garçons s’accrochent, se battent et les résultats sont glaçants, parfois. En fait, les “pas grand-chose” sont contre nous.»

Il ne faudrait peut-être pas grand-chose pour que le Racing sorte de l’ornière et éclaire son destin d’un halo d’optimisme. Avant une quinzaine sans compétition, alors que l’accueil de Marseille et le déplacement à Nice – un duo d’Européens – se profilent, pour le mois d’octobre, il est sans doute grand temps de concrétiser des promesses.
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