[16/17] 34ème J: Laval / Strasbourg - 1/2

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Kaniber
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Re: [16/17] 34ème J: Laval / Strasbourg - 1/2

Message par Kaniber »

dna a écrit :En ballottage favorable
Le Racing surfe sur la vague d’une réussite qu’il provoque et de succès qui le portent sans cesse un peu plus près des étoiles hexagonales. À Laval, le nouveau leader a gravi une marche supplémentaire dans une saison splendide.
En ce moment, le foot est un peu un sport qui se joue à 11 contre 11 et où à la fin, c’est le Racing qui gagne. Cela tombe bien. Le début du printemps est tout indiqué pour enchaîner les succès.
Les Strasbourgeois ne font pas tout toujours bien, notamment à l’extérieur où ils n’ont décroché “que” leur cinquième victoire, vendredi à Laval. Mais ils le font avec efficacité ces temps-ci et cela suffit. L’un ou l’autre de ses acteurs a pu tiquer quant au contenu de la sortie mayennaise. Dimitri Lienard, dans son habituelle franchise rafraîchissante, a regretté que « son équipe a disputé la première période en talons aiguille ».
« On n’était pas digne de notre statut », a également relevé l’ailier à propos du début du 34e match alsacien, sanctionné d’une 17e victoire.
Leader, avec quatre points d’avance sur le quatrième
Mais les Bleus ont su se remettre en question. « Personne ne se la joue dans mon groupe, apprécie Thierry Laurey, mesuré comme une montre suisse au moment d’apprécier les victoires, prudent comme un Sioux à l’heure d’envisager la suite. La victoire n’a pas été géniale. La manière, on doit l’améliorer mais il faut se satisfaire du résultat. »
Effectivement. En deux coups de cuiller à pot, ou plutôt en deux coups de casque au retour des vestiaires, l’un de Blayac, l’autre de Boutaïb, sur des services millimétrés de Gonçalves puis de Lienard, le promu plein de promesses a renversé la tendance, à la volonté, au courage, à l’énergie. Preuve tout de même que le Racing a du talent à revendre, à cinq semaines du baisser de rideau, barrages compris.
La nuit est tombée sur Francis-Le Basser et pourrait durer pour un club lavallois qui perd en ne jouant pas si mal, ce qui n’est jamais bon signe. Pour un historique ambassadeur du foot pro des petites villes, en danger dans sa position de lanterne rouge, le fait de devoir envisager une descente au troisième échelon de la hiérarchie est plus source d’angoisse que pour un autre.
Pour l’heure, Laval n’est pas condamné au National comme le Racing n’est pas encore en Ligue 1. Mais la mauvaise opération réalisée par les Tango est à la mesure de la bonne affaire qui a conclu le voyage des Bleus en Mayenne. La bande à Goudet est à six points du maintien, quatre du barragiste, quand celle de Laurey a quatre points d’avance sur le quatrième : un écart infernal pour les uns, un vrai joker pour les autres.
La différence est immense. Le Racing a presque deux fois plus de points que Laval qui a eu une grosse occasion de doubler la mise et deux énormes en fin de match pour égaliser. La victoire arrachée par le Racing n’en est pas pour autant imméritée.
Les Bleus ont respecté leur plan de jeu et piqué comme ils savent le faire depuis un bon moment, portés par la meilleure attaque du championnat. La position avantageuse, nourrie par une tendance de fond, relève d’une forme de logique. Si les Strasbourgeois s’en sont parfois tirés à bon compte – à Auxerre ou à Reims, par exemple –, ils restent seuls en tête du championnat, après la défaite de Brest contre Amiens (2-3), hier après-midi. Avec une série de cinq victoires et un nul, soit 16 points glanés sur 18 possibles, cela n’a rien d’illogique…
À un moment, alors qu’ils n’ont jamais perdu le contact avec la tête du classement, il faut bien que ça paye vraiment. « On a fait une bonne affaire, a admis Thierry Laurey en appréciant les points laissés en route par Troyes, Reims ou encore Nîmes ce week-end. Il y a encore quatre matches et douze points à prendre. »
Les calculs deviennent plus aisés à mesure que la ligne d’arrivée approche. Avec trois victoires sur ses quatre derniers rendez-vous, le Racing serait assuré de terminer sur le podium. Au passage, il n’aurait rien contre une réaction d’orgueil de la lanterne rouge, qui se rendra à Lens, à Amiens et recevra Nîmes en mai et aura donc l’occasion de vivre une renaissance ou un enterrement avec couronne.
« Ça ne dépend que de nous, rappelle néanmoins Felipe Saad, le défenseur brésilien d’une équipe strasbourgeoise qui a fière allure sur son podium. Je ne dis pas que ça sent bon. Mais si on garde cet état d’esprit et l’objectif collectif en tête… » Si Saad n’a pas terminé sa phrase, le Racing, lui, n’en finit pas avec sa saison de rêves éveillés. Face au Havre, vendredi à la Meinau, ils seront encore plus de 20 000 à venir les partager.
Voilà bientôt neuf ans, une défaite à Marseille (4-3) avait refermé le chapitre du plus haut niveau pour Strasbourg dans le sport roi, en mai 2008. Les épatants protégés de Thierry Laurey sont en mesure de tourner la page la plus sombre d’un club centenaire si populaire. Ils en seraient à jamais remerciés.
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Re: [16/17] 34ème J: Laval / Strasbourg - 1/2

Message par Dropsy »

FM17 a écrit :
Its_me a écrit :Quand je vois des matchs comme celui d'hier soir, je me demande vraiment ce qu'on fait à cette place. :oops:
Cette Ligue 2 est juste nulle...
Raison de plus pour vraiment viser une des deux premières places. Ce risque de pas être le même fromage l'an prochain en ligue2. Quel panier de crabes cette ligue2, aucune hiérarchie. Tant mieux pour nous...
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